Posté le: Mer Aoû 10, 2005 5:52 pm
Sujet du message: Gengis Khan : autre version
(J'aurais bien placé cette remarque dans le sujet sur Gengis Khan, mais il est clos...

)
Docu-fiction avant-hier soir sur la vie et l'oeuvre de Temudjin...
A noter qu'il y a quand même quelques différences avec la bio réalisée par Ezekiel :
Notez aussi que j'ai loupé le début

, donc je ne connais pas leur version de l'enfance de Temudjin...
Le Temudjin adolescent (aux alentours de 15 ans) ne tue qu'un de ses 2 frères, l'autre frère, Djamuqa, le suivra un moment avant de devenir son ennemi. Un premier grand conflit qui se soldera par une sévère défaite pour Temudjin lui fera prendre conscience de l'importance d'une bonne organisation militaire. A la veille de la bataille suivante, pressentant la présence d'observateurs à la solde de son frère, il demandera à ses hommes d'allumer et d'entretenir 5 feux chacun afin d'augmenter artificiellement la taille du campement. Les espions rapporteront qu'il y avait "plus de feux sur la plaine que d'étoiles dans le ciel".
Le lendemain, Djamuqa, croyant s'avancer face à une meute de guerriers à cheval, se trouvera devant une véritable armée professionnelle, avec ses archers à cheval suivis des "cavaliers lourds" (Temudjin n'avait pas encore de prisonniers de guerre à placer en première ligne). Djamuqa et son armée se ruent à l'attaque comme d'habitude, sabre à la main... et ne peuvent pas faire grand chose quand les archers de Temudjin ouvrent le feu (façon de parler). Ensuite, Temudjin s'enfuit vers un défilé (vu les plaines mongoles et la façon de se battre à l'époque, une plaine enserrée entre 2 colinnes un peu plus accentuées que les autres est un défilé), tendant ainsi un piège à cons de première classe à son frère, qui s'y engouffre allègrement. D'autres archers de Temudjin sont en effet cachés derrière les collines, et arrosent l'armée ennemie à son arrivée. Djamuqa parvient à s'enfuir et se cache dans les montagnes. Il est ensuite trahi par ses généraux qui le livrent à Temudjin. Celui-ci fera exécuter les généraux et accordera une mort honorable à son frère, en lui brisant l'échine.
Ensuite, c'est la phase d'unification des tribus mongoles, qui le conduit au titre de Gengis Khan, puis vient l'attaque de la Chine. Notez que s'il participe au siège et à l'attaque de Pékin, il ne rentre pas dans la ville et laisse le soin à ses hommes de détruire la cité. Après cette victoire, il retourne en Mongolie et fonde sa capitale, qui deviendra en terme de culture l'équivalent mongol de ce qu'était Pékin avant sa destruction. C'est là que, ne sachant ni lire ni écrire comme tous les mongols de cette époque, il se fait aider de savants chinois pour rédiger le premier code civil mongol.
Gengis Khan commence alors une période d'alliances avec les royaumes et empires voisins. L'incident se produit durant cette période de paix : désirant construire une alliance avec le royaume de Samarkand, il envoie un ambassadeur, dont la tête lui revient en colis grâce au système de relais de poste qu'il a instauré, permettant aux messagers de parcourir environ 200 km par jour. C'est une nouvelle campagne militaire qui commence, et qui ne s'achèvera qu'avec l'anéantissement total de Samarkhand et de ses habitants.
Après la destruction de Samarkhand, il aurait donné pour ordre à ses armées de "continuer vers l'ouest jusqu'à ne plus pouvoir avancer". En fait, ils réussiront toujours à progresser, continuant vers la russie. C'est vers cette période que Gengis Khan meurt de vieillesse, et que son fils prendra sa suite. Les mongols arriveront ensuite à proximité de Vienne, quand il faudra que l'ensemble des généraux retournent à la capitale pour choisir un nouveau chef. Cela mettra un coup d'arrêt à l'expansion des mongols, dont l'empire couvrira une superficie d'environ 30 000 000 km² à son apogée (pour comparaison, la russie actuelle fait un peu plus de 17 000 000 km²), et restera unifié durant encore plus d'un siècle...
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